Infiltration
A quoi cela sert il ? Les infiltrations ont pour but de réduire les douleurs en rapport avec des problèmes articulaires, ligamentaires ou tendineux. Le but est d’injecter un médicament actif (cortisone) à proximité d’une zone inflammatoire. Il est désormais prouvé que le guidage radiologique ou échographique permet une meilleure efficacité à court et long terme et réduit le risque de complication.
Comment se déroule l’examen ? L’examen se fait en position allongée. La peau est d’abord désinfectée puis, un repérage de la zone à infiltrer est effectuée. L’aiguille est introduite progressivement ce qui permet de réaliser l’anesthésie. La radiologie interventionnelle est extrêmement précise et requiert une immobilité stricte. Les anesthésies locales sont adaptées au type de procédure et au patient pour que le geste soit le plus indolore possible. Une fois que l’aiguille est en place, le radiologue injecte la cortisone au contact de la zone inflammatoire. L’articulation ou la zone infiltrée doit être sollicitée le moins possible le jour et le lendemain de l’injection du produit pour ne pas accélérer la diffusion de ce dernier et de permettre une meilleure efficacité. Est-ce douloureux ? C’est un examen qui n’est pas très agréable car il y a piqure mais pas douloureux.
Comment se préparer ? Aucune préparation n’est nécessaire. Apportez : ⦁ La lettre de votre médecin et vos ordonnances. ⦁ Les résultats de l’analyse d’urine qui aurait pu vous être demandée. ⦁ Le dossier radiologique en votre possession (radiographie, échographie …) ⦁ Votre carte d’assuré social. ⦁ La liste écrite des médicaments que vous prenez. Signalez : Si vous êtes enceinte ou pensez l’être, pour que des précautions soient prises. Pendant l’examen : Suivez attentivement des indications qui vous seront données : votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues. Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement. Après l’examen : Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier. N’hésitez pas cependant à signaler au radiologue tout événement qui vous paraîtrait anormal. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.
Et après l’infiltration ? Des douleurs peuvent survenir dans les suites de l’examen et sont habituellement transitoires. L’apparition d’une fièvre et/ou d’un écoulement purulent du point de ponction doivent alerter le patient et nécessitent une consultation auprès du radiologue. Les infections sont très rares mais nécessitent un traitement antibiotique le plus rapidement possible voire un lavage articulaire. Comme pour toute piqure, il existe également un risque de saignement. Le plus souvent il s’agit d’un petit hématome. Il vous faudra donc signaler tout traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. L’infiltration met plusieurs jours avant d’agir et il faut attendre trois à quatre semaines avant de juger de l’efficacité du geste. Une deuxième infiltration peut être proposée en cas d’efficacité partielle ou de récidive douloureuse. En général, on admet que les infiltrations ne provoquent pas d’effets généraux si moins de quatre injections ont été